La Guinée accueille ce dimanche 9 juillet 2023, le double sommet UEMOA – CEDEAO qui va connaitre la participation des dirigeants des pays membres dont le Bénin. A l’occassion, les Chefs d’Etat et de gouvernement évoqueront deux principaux sujets.
Mohamed Bazoum, Patrice Talon et les autres Chefs d’Etat des pays membres de l’Uemoa et de la Cedeao sont à Bissau pour un double sommet sur les deux organisations. Ils aborderont selon le chronogramme consulté par Africaho, la feuille de route du nouveau Président en exervice de l’UEMOA, Mohamed Bazoum. Ce sera sans doute, l’occasion pour le président nigérien qui, dans son propre pays, a semblé s’inscrire dans le cadre d’un mécanisme de concertation et de coordination, de présenter les grandes lignes des ambitions qu’il porte pour son mandat à la tête de l’Uemoa.
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L’autre sujet inscrit au menu des échanges – le plus important dossier d’ailleurs – concerne les principales avancées des processus de transition en Guinée, au Mali et en Burkina Faso. Des pays en proie à une instabilité sociopolitique avec la présence au pouvoir des militaires à la suite de coups de forces répétés notamment au Burkina Faso. Au cours de ce double sommet, les Chefs d’Etat vont procéder à l’examen des actions concrètes déjà menées pour un retour à l’ordre constitutionnel dans les trois pays.
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Les Chefs d’Etat aborderont surtout la tenue des élections au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Ils tenteront surtout de s’accorder sur les délais proposés pour la réalisation de ces élections, dans le but de permettre à ces nations de se doter de régimes démocratiques légitimes et de dirigeants élus par le peuple. Cette initiative vise à restaurer la confiance dans les institutions et à renforcer la stabilité politique dans la région.
Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont été suspendus des organes décisionnels de la CEDEAO après les coups d’État perpétrés respectivement en 2020, 2021 et 2022. Des sanctions supplémentaires ont été imposées au Mali et à la Guinée, bien qu’une partie d’entre elles ait été levée. Les dirigeants militaires au Mali et au Burkina Faso se sont engagés à rétablir l’ordre constitutionnel d’ici 2024, tandis que la junte guinéenne a promis de se retirer début 2025.