Le gouvernement béninois, à travers le ministère des Sports, a officiellement reconduit l’enveloppe de 4,655 milliards FCFA pour soutenir les fédérations, clubs et centres de formation. Une cérémonie symbolique s’est tenue jeudi 15 mai 2025 au Palais des congrès de Cotonou.
Patrice Talon est engagé à faire du Bénin, un pays de référence en matière du sport. Pour preuve, ce jeudi 15 mai, l’Etat a procédé à la remise des subventions sportives pour la saison 2025. Selon Méga Sport, l’enveloppe globale de 4,655 milliards FCFA – déjà attribuée en 2024 – a été intégralement reconduite. Cette somme sera répartie entre 35 fédérations, 114 clubs et plusieurs centres de formation.
Depuis 2016, l’investissement de l’État dans le sport a connu une progression fulgurante, passant de 79,5 millions FCFA à plus de 4 milliards FCFA. Cette politique s’inscrit dans une stratégie gouvernementale affirmée : faire du sport un pilier de développement, d’inclusion sociale et de rayonnement international.
Un financement motivé par la performance
Comme l’indique le ministère, l’allocation de ces fonds repose désormais sur une évaluation rigoureuse. En 2025, 21 fédérations n’ont pas atteint la moyenne, tandis que 2 ont obtenu une hausse de 20 % grâce à leurs performances – notamment le basketball, le handball et le taekwondo.
Chez les clubs, 38 ont vu leur subvention grimper de 20 % et 6 se sont illustrés avec une hausse de 30 %. Les plus performants sont Bani Gansè FC, Tanunkin FC et Loto Popo FC pour le football, et Cavalier BBC dames Pro, ASVO et Cavalier dans d’autres disciplines.
Les centres de formation au cœur de la stratégie
Chaque centre bénéficiera encore d’un million de FCFA, mais l’usage de ces fonds évolue. Désormais, ils devront être dédiés à la formation certifiante des entraîneurs et responsables, afin d’assurer une structuration qualitative de la base.
En conclusion, le gouvernement appelle les acteurs privés à s’engager davantage. Car comme l’a souligné la même source, « la transformation du sport béninois ne saurait être l’affaire du seul État ». Une dynamique collective est donc en marche.