Le gouvernement de Patrice Talon réitère une nouvelle fois son soutien sans faille au monde agricole. Réuni en Conseil des ministres le 17 avril, le gouvernement a pris la décision salvatrice de poursuivre sa politique de subvention des engrais aux profits des agriculteurs.
En effet, les prix des engrais NPK et l’urée sont fixés respectivement à 24 000 francs CFA et 19.500 francs CFA le sac de 50 kg seront cédés aux agriculteurs à 17.000F et 15.000F grâce à la subvention. Pour le gouvernement, « céder ces engrais à leur valeur réelle les rendrait inaccessibles à la grande majorité des producteurs agricoles, ce qui aurait de graves conséquences sur la production et menacerait la sécurité alimentaire au plan national ».
Et pour atteindre ses objectifs, le gouvernement a déboursé une enveloppe de globale de 24 milliards de francs CFA pour la campagne agricole 2024-2025. Ce faisant, les autorités béninoises reconduisent pour la troisième année consécutive, une politique de subvention qui aura coûté des dizaines de milliards de francs CFA aux contribuables.
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Les causes de l’envolée des prix
Depuis son arrivée au Palais de la Marina en 2016, Patrice Talon a accordé zéro subvention aux intrants agricoles jusqu’en 2021. Mais la donne a changé suite à la pandémie de la Covid-19, apparue en 2019 en Chine avant de regagner l’Afrique l’an suivant. Outre ces chocs exogènes, c’est le conflit russo-ukrainien qui est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La Russie et l’Ukraine, deux principaux producteurs d’engrais ont restreint leur livraison sur le marché international, provoquant une flambée des prix.
À titre d’exemple, le NPK et l’urée ont vu leur prix doublé, passant notamment de 12 000 F et 22 000 francs CFA. Au Bénin, ces prix exorbitants limitaient leur l’accès à une large partie des producteurs.
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Près de 110 milliards de subventions pour garantir la sécurité alimentaire au Bénin
Et pour ne pas voir le secteur agricole du Bénin plongé dans une crise aigüe, le Chef de l’Etat a décidé de subventionner la vente des engrais. Pour la campagne 2021-2022, un montant global de 55 milliards de FCFA a été débloqué. Outre l’Etat, l’association interprofessionnelle de coton (AIC) et les usines d’engrenage y ont contribué à hauteur de 24,5 milliards FCFA.
Pour la deuxième année, une enveloppe de 30 milliards de FCFA a été débloquée pour venir en aide aux agriculteurs dans l’acquisition des intrants. En plus des 24,4 milliards débloqués cette année, le gouvernement béninois a déboursé en trois ans, la colossale somme de 109,4 milliards en faveur de la sécurité alimentaire.
Un sacrifice qui prouve à suffisance l’engagement de Patrice Talon et son gouvernement à assurer non seulement assurer la sécurité alimentaire, mais aussi sauver un secteur clé de l’économie béninoise.