Syrie : chute du régime de Bachar el-Assad, couvre-feu à Damas

Mohamed Fousso
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Bachar el-Assad

Après la chute de Bachar el-Assad, renversé en Syrie par une offensive éclair des rebelles islamistes radicaux, Damas est sous un couvre-feu. En l’espace de deux semaines, le groupe Hayat Tahrir al-Sham a pris le contrôle de vastes territoires, jusqu’à forcer le président syrien à quitter le pouvoir. Selon des sources proches du régime, Bachar el-Assad aurait fui le pays, mettant ainsi fin à cinq décennies de domination par la famille Assad.

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Le régime de Bachar el-Assad est renversé en Syrie. Le dirigeant controversé a lui-même « pris la fuite », ont annoncé les groupes rebelles entrés, dimanche 8 décembre, dans Damas. Dans la capitale syrienne, désormais sous contrôle des insurgés, un couvre-feu a notamment été décrété par les nouvelles autorités pour maintenir l’ordre et éviter tout acte de violence. Hayat Tahrir al-Sham, principale faction ayant mené l’offensive, a annoncé vouloir instaurer un cadre de gouvernance, bien que des incertitudes subsistent quant à la nature du régime à venir.

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Les enquêteurs des Nations unies sur les crimes de guerre en Syrie, réagissant à l’éviction de Bachar el-Assad, ont en effet, salué dimanche la fin de ce « calvaire » ont appelé à ce que les « atrocités » commises par son régime ne se « répètent plus jamais ».

Des appels à la fin des atrocités

« Cette journée marque un nouveau départ historique pour le peuple syrien qui a subi une violence et des atrocités indescriptibles dans les 14 dernières années », a déclaré la Commission d’enquête des Nations unies sur la Syrie dans un communiqué, évoquant en particulier le sort des détenus. « Il revient à ceux qui seront aux responsabilités désormais de s’assurer que de telles atrocités ne se répètent jamais plus derrière les murs de (la prison de) Sednaya ou de tout autre centre de détention en Syrie », ont-ils par ailleurs ajouté.

L’éviction de Bachar el-Assad met un terme à un conflit qui a ravagé la Syrie pendant plus de dix ans, mais ouvre une période d’incertitudes profondes. La prise de pouvoir par un groupe islamiste radical soulève des craintes quant à l’instauration de libertés fondamentales et la protection des minorités. La communauté internationale suit de près les développements en Syrie, tout en appelant à la retenue et à des solutions pacifiques pour garantir la stabilité de la région.

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