Au Bénin, le gouvernement de Patrice Talon n’exclut aucune piste après la tentative de coup d’Etat, survenue le dimanche 7 décembre 2025. Cotonou a lancé le traque des mutins, toujours en cavale.
Au Bénin, le gouvernement lance la traque des mutins
La vie a repris au Bénin après les événements du 7 décembre. Du côté des autorités, tout est mis en œuvre pour identifier et traquer les auteurs, co-auteurs et commanditaires de la tentative de coup d’Etat. Face à la presse mercredi au ministère des affaires étrangères, le secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a apporté des clarifications sur ces événements qui ont endeuillé la République.
À l’en croire, les autorités compétentes n’excluent aucune hypothèse concernant d’éventuelles complicités ou instigations extérieures. « En pareille circonstance, il me semble qu’aucune hypothèse n’est à exclure », a déclaré Wilfried Houngbedji. Sur les éventuelles implications d’Etats étrangers, le gouvernement se fait clair : « Nous, du côté du gouvernement béninois, nous n’accusons personne. Nous ne soupçonnons même personne » à ce stade.
Par ailleurs, pour appréhender le colonel Pascal Tigri, présenté comme le cerveau présumé du coup manqué, le gouvernement croit compter sur la coopération sous-régionale et internationale. « La coopération sous-régionale, la coopération internationale, l’intelligence, seront entreprises par notre pays, nos services compétents, pour, quelque soit là où ils se poseraient, demander et obtenir qu’on nous le livre », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Pascal Tigri localisé à Lomé ?
Selon nos confrères de Jeune Afrique, le patron des Forces spéciales, se serait réfugié à Lomé, capitale du Togo. Si c’est le cas, le Bénin formulera officiellement une demande d’extradition auprès des autorités togolaises. Une démarche, qui selon certains observateurs pourrait avoir en revanche de plomb dans l’aile en raison des relations diplomatiques jugées « bonnes » entre Cotonou et Lomé.
