En République Démocratique du Congo, cinquante (50) détenus ont requis la peine de mort suite à la tentative de coup d’Etat du 19 mai 2024. Parmi eux, figurent six (06) étrangers, dont trois (03) de nationalité américaine.
Les auteurs de la tentative du coup d’Etat du 19 mai 2024, en République Démocratique du Congo, sont fixés sur leur sort. La justice congolaise a rendu son verdict sur le dossier ce mardi 27 août 2024. Au total, cinquante (50) personnes sont condamnées à la peine de mort. Il s’agit de trois inculpés américains, Marcel Malanga (22 ans), Tyler Thompson (22 ans) et Benjamin Zalman-Polun (36 ans) ; un Belge, un Britannique et un Canadien.
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Le procureur militaire, le lieutenant-colonel Innocent Radjabu, a exhorté les juges à condamner à mort tous les accusés, sauf Alain Tikimo qui souffre de « troubles psychologiques ». Selon l’AFP, dans son réquisitoire, le ministère public a également demandé au tribunal « de prononcer la confiscation de tous les objets ayant servi à la commission des infractions, au profit de l’Etat congolais ».
Rappelons que le 19 mai 2024, ils étaient des dizaines de personnes à s’infiltrer dans le domicile du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant d’investir le palais de la Nation, bâtiment historique abritant des bureaux du président de la République, Félix Tshisekedi. La situation avait été maîtrisée grâce à l’intervention rapide des agents de sécurité. Jugés par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, ils sont tous accusés d’« attentat », de « terrorisme », de « tentative d’assassinat », d’« association de malfaiteurs » et de « meurtre ».