Le Bénin ne s’interdit aucun partenariat militaire pour garantir sa sécurité. C’est ce que le chef de la diplomatie a laissé savoir lors d’une récente interview à Jeune Afrique. Selon Shegun Adjadi Bakari, l’exécutif béninois ne veut pas s’imposer de limite dans son combat contre le terrorisme aux portes du pays.
« Nous ne nous interdisons aucun partenariat pour assurer la sécurité de notre pays », a répondu le ministre des affaires étrangères à la question de savoir si le Bénin envisageait diversifier davantage encore ses partenariats militaires. « En matière militaire, le Bénin travaille avec des partenaires de tous horizons. Avec l’Europe, la France, la Chine, les États-Unis, les Émirats arabes unis ou encore avec ses partenaires sous-régionaux de la Cedeao », a-t-il déclaré.
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L’efficacité des forces armées béninoises
Depuis la fin de l’année 2021, le Bénin enregistre des incursions de groupes terroristes sur son territoire, notamment dans la partie septentrionale. Ainsi, plusieurs attaques visant des positions des forces de défense et quelques fois les populations ont été perpétrées par des individus armés non identifiés dans les départements de l’Atacora et de l’Alibori.
Face à cette situation de plus en plus préoccupante, l’exécutif béninois a pris une batterie de mesures dont le recrutement de 3500 jeunes pour renforcer les équipes des Forces de Défense et de Sécurité et la mise en œuvre d’une opération intitulée Mirador. Dans son interview à Jeune Afrique, Shegun Adjadi Bakari indique qu’à ce jour, « la menace est contenue », et ce, « grâce au rôle capital (des) forces de défense et de sécurité (béninoises, ndlr), qui font en sorte que le territoire national soit préservé ».