Le Mali, le Niger et le Burkina Faso veulent unir leurs forces militaires. Face à la menace terroriste grandissante dans la région, ces pays membres de l’Alliance des États du Sahel, dirigée par des dirigeants militaires, ont décidé de coordonner leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme. En effet, les Chefs d’Etat-Majors des armées des trois pays se sont réunis mercredi 6 mars à Niamey dans la capitale nigérienne pour les travaux préparatoires à la création d’une force conjointe.
LIRE AUSSI : Présidentielle au Tchad : le Conseil constitutionnel ouvre le dépôt des candidatures
A l’occasion, le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou, Chef d’État-Major des armées nigériennes, a souligné l’importance de la sécurité pour le développement : « Il n’y a pas de développement sans sécurité. La mission de nos armées consiste essentiellement à la défense opérationnelle de nos territoires respectifs, il nous revient cette lourde responsabilité de garantir la paix et la stabilité dans nos pays ». Il a également mentionné les graves pertes causées par les attaques terroristes, appelant à une coopération militaire efficace pour y mettre un terme.
LIRE AUSSI : Sénégal : l’Assemblée nationale adopte une loi portant amnistie
La force conjointe vise à mutualiser les moyens de combat et à coordonner les efforts dans une stratégie commune. Les autorités militaires des trois pays ont exprimé leur volonté de rendre cette force opérationnelle dans un « bref délai ». Cette initiative s’inscrit dans un contexte où les pays du Sahel cherchent à renforcer leur coopération pour faire face à la menace terroriste qui sévit dans la région.