Togo : calme à Lomé après des manifestations dispersées

Casimir Vodjo
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Lomé

A Lomé, la capitale du Togo, le calme est revenu après plusieurs heures de manifestations qui ont débuté le jeudi 05 juin 2025. Selon nos sources, un important dispositif policier a été déployé aux points stratégiques de la ville, bien que la situation soit relativement sous contrôle.

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Suite à des appels à manifester lancés par des activistes et des organisations de la société civile sur les réseaux sociaux, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Lomé, le jeudi 05 juin 2025. Munis des pancartes, les protestataires scandaient des slogans hostiles au régime de Faure Gnassingbé. Ils ont exigé la libération de l’artiste Aamron, arrêté pour avoir critiqué le régime de Faure Gnassingbé. Aussi, ont-ils dénoncé la cherté de la vie, le chômage et la répression des voix dissidentes.

Selon nos sources, la situation est relativement calme à Lomé ce samedi, avec un important déploiement des forces de l’ordre dans des quartiers sensibles. Dans les rues, l’on observe encore des traces des manifestations, dont des cailloux et de nombreux détritus qui jonchent les voies. Nos sources font également état d’usage de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre pour disperser les manifestants, dont plusieurs sont blessés ou arrêtés.

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Le régime Faure fait une mise en garde

Muet depuis le début des manifestations, le gouvernement togolais est sorti de son silence vendredi. Dans un communiqué officiel, il a mis en garde tous les concitoyens qui utilisent les réseaux sociaux pour faire « l apologie des crimes contre des personnes et des biens “ .

Le gouvernement togolais a tenir rappeler que « le fait d’utiliser les technologies de l’information et de la communication ou d’agir en bande organisée en vue de commettre des infractions, constitue, au regard de la législation togolaise, une circonstance aggravante entrant dans la détermination des sanctions applicables aux auteurs et complices desdites infractions ». En conséquence, a précisé le gouvernement dans son communiqué, « toutes personnes qui s’adonnent, délibérément ou par procuration, à de tels actes répréhensibles, s’exposent, sans exception aucune, à la rigueur de la loi ».

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Journaliste expérimenté originaire du Bénin, Kpenou Casimir Vodjo évolue dans le paysage médiatique depuis 2018. Titulaire d'une licence professionnelle en journalisme, il a commencé sa carrière en tant que stagiaire à BENIN WEB TV, un média en ligne influent dans son pays. Animé par une passion inébranlable pour l'information et une ambition affirmée, il a gravi les échelons, passant de stagiaire à journaliste rédacteur et animateur. En 2019, il accède au poste de Chef du Desk International, où il affine son expertise sur les questions internationales. Quatre ans plus tard, en 2023, il est désigné représentant de BENIN WEB TV au Niger. Actuellement Rédacteur en Chef d'Africaho, l'un des principaux médias en ligne du Bénin, Casimir Vodjo a également collaboré avec plusieurs organes de presse internationaux, notamment ActuNiger, Benbere et L'Œil du Sahara. Son engagement envers la véracité de l'information l'a conduit à se spécialiser dans la vérification des faits ( fact-checking), une expertise acquise à travers une formation de Code for Africa. Il est membre actif de l'African Fact-Checking Alliance, le plus grand réseau africain de vérification des faits, et fait partie de la communauté Wikipédien en Résidence (WiR) pour l'Afrique francophone et a publié plusieurs articles de fact-checking référencés. Fidèle à ses valeurs, il reste déterminé à promouvoir l'intégrité journalistique et à garantir une information fiable et vérifiée au service du public.
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