Après avoir demandé une deuxième lecture de la loi portant révision de la constitution votée en mars, le président togolais a encouragé les députés à rester à l’écoute de tous les acteurs concernés. Face à la série de critiques et de dénonciations exprimées par les forces d’opposition et même de la société civile, Faure Gnassingbé se résous à des consultations nationales.
A l’occasion d’une rencontre mercredi 3 avril avec le bureau parlementaire, il a notamment souligné la nécessité d’un dialogue constructif pour enrichir la constitution. En effet, le président togolais leur a demandés de rester « attentif à l’intérêt manifesté par les populations à l’endroit de cette importante réforme, et dans un esprit d’ouverture et de dialogue constructif ». Et ceci, souligne un communiqué de la présidence de la République sur la rencontre, « en vue de tenir compte de toutes les contributions tendant à enrichir notre Constitution ».
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La posture favorable du bureau parlementaire
En réponse à l’appel du chef de l’État, le bureau de l’Assemblée nationale a exprimé son intention d’engager des consultations étendues avec toutes les parties prenantes de la vie nationale. Cette démarche vise à favoriser un consensus national autour de la réforme constitutionnelle et à intégrer les diverses aspirations de la population togolaise.
Cette initiative présidentielle est perçue comme une réponse aux aspirations démocratiques des citoyens togolais, reconnaissant la diversité des perspectives au sein de la nation et exprimant la volonté de les intégrer dans le cadre législatif du pays.