Togo: la liste électorale affichée avec un délai de 48 heures pour les recours

Mohamed Fousso
Lecture : 3 min

Au Togo, le traitement des données résultant de l’opération de recensement des électeurs a pris fin. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a entamé à compter de ce jeudi 20 Juillet 2023, la phase de l’affichage des listes électorales provisoires.

 

Ad imageAd image

La liste électorale qui va servir pour les élections législatives et régionales au Togo est désormais affichée partout dans les communes du pays. Conformément à la loi et à la récente annonce faite par le président de la CENI, les listes électorales provisoires ont été affichées dans tous les Centres de Recensement et de Vote (CRV) ce jeudi 20 juillet.

En vue d’éventuels recours, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a accordé une période de 48 heures à la population pour toute contestation éventuelle. L’institution invite par conséquent,  tous les électeurs à se rendre dans les Centres de Recensement et de Vote (CRV) utilisés lors de l’opération de recensement électoral, en vue de vérifier leur inscription effective sur les listes électorales provisoires.

Lire aussi :  Tchad : Mahamat Idriss Déby Itno attendu en France début octobre

LIRE AUSSI: Togo: la commercialisation et la consommation de chicha interdites et punies

« Tout citoyen qui estime qu’un électeur a été indûment inscrit, radié ou omis sur la liste électorale peut saisir la CELI ou la CEAI. Le recours est introduit dans les quarante-huit (48) heures qui suivent l’affichage des listes électorales. La CELI ou la CEAI rend sa décision dans un délai de quarante-huit (48) heures », a prévu la loi électorale en son article 55 al.2.

L’opposition note des irrégularités

Précédemment à la phase d’affichage, l’opposition togolaise avait noté des défaillances dans les opérations de recensement électoral qui ont pris fin sur l’ensemble du territoire le 14 juin dernier notamment dans la zone 1. Jean-Pierre Fabre, principal opposant au président Faure Gnassingbé a d’ailleurs demandé la reprise des opérations. « Je prends le cas de la zone Maritime. À un moment donné, la CENI a interrompu les opérations de recensement alors que les files d’attente étaient encore longues dans les centres de recensement. Là, on tente d’empêcher les gens de s’inscrire», avait-il expliqué.

Lire aussi :  En Guinée, des tirs d'armes à la Présidence de la République? Une rumeur vite éteinte !

LIRE AUSSI: Côte d’Ivoire: Kobenan Adjoumani fait une révélation sur la succession de Ouattara en 2025

Jean Pierre Fabre estime par ailleurs, qu’ « Il y a eu volonté d’organiser un recensement frauduleux ». Une réaction à laquelle, les autorités togolaises ont réagi, rassurant les populations de la transaprence et de la crédibilité de l’opération. Pour rappel, la dernière révision du fichier électoral remonte à 2019, et avait permis de dénombrer 3,6 millions d’électeurs en tout.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *