Au Togo, la police nationale est secouée par une affaire de « harcèlement s3xuel et de promotion canapé », rapporte le quotidien togolais Liberté dans sa parution n°3840 du lundi 31 juillet 2023. Une enquête ouverte a déjà conduit à l’arrestation de certains officiers.
Des officiers de la police nationale du Togo interpellés pour des faits liés au harcèlement sexuel. C’est ce que rapporte le quotidien togolais Liberté dans sa parution n°3840 du lundi 31 juillet 2023. Selon les faits, plusieurs voix internes se sont levées pour dénoncer des pratiques courantes de harcèlement envers les femmes policières. Les faits font état d’un “traitement humiliant” où, les femmes du corps sont souvent réduites à leur s&xe par leurs supérieurs et collègues masculins.
Le journal relève cependant que certaines femmes policières sont accusées d’être à l’origine de leur propre harcèlement en faisant des avances à leurs supérieurs; soit en adoptant parfois un style vestimentaire favorable aux avances de leurs supérieurs, soit en escroquant certains hommes influents. Pourtant, certains agents de la police pointent du doigt leurs collègues féminines, les accusant d’être les premières instigatrices de cette situation. Selon eux, certaines femmes feraient même des avances à leurs supérieurs et les harcèleraient presque, voire escroqueraient certains hommes aisés.
LIRE AUSSI: Togo: instauration d’une nouvelle règlementation pour les tenues scolaires
Je ne peux pas certifier. Mais dans les conditions de travail où les hommes et les femmes se côtoient, où il y a la proximité, la promiscuité, ça peut arriver.
Colonel Yaovi Okpaoul
« Promotion canapé »
Les faits rélévés font également cas de certaines parmi ces femmes, qui acceptent ces avances et qui seraient par la suite favorisées dans leur carrière, affectées à des postes attractifs et promues rapidement. Des sources anonymes citées par le journal soulignent que ces pratiques sont monnaie courante au sein du corps policier. « Même les femmes mariées ne sont pas épargnées par ces avances et harcèlements« , précise le quotidien.
LIRE AUSSI: Togo: la HAAC publie la liste des organes de presse éligibles à l’aide de l’État
Les hauts responsables de la police togolaise n’approuvent pas le fait, mais n’écartent pas non plus une éventuelle possibilité. En effet, joint par le journal, le Colonel Yaovi Okpaoul, directeur général de la police togolaise a simplement fait savoir qu’il n’a jamais reçu une plainte relative à l’harcèlement sexuel. Il ne rejette cependant pas que cela pourrait arriver, vu la « proximité et la prosmicuité » entre hommes et femmes au sein de la police togolaise.