L’incarcération des journalistes togolais Loïc Lawson et Anani Innocent Sossou suscite une vague de réactions de la part des organisations de défense des droits des journalistes, appelant à leur libération immédiate.
L’affaire a débuté suite à une plainte déposée par le ministre Kodjo Adédzé, se sentant diffamé par les dénonciations des journalistes après le présumé vol de 400 millions de FCA à son domicile à Kovié. Loïc Lawson, journaliste et directeur de publication de l’hebdomadaire Flambeau des Démocrates, avait notamment alerté via le réseau social X, sur la disparition de cette somme chez le ministre.
Après avoir répondu à une convocation de la Brigade de Recherches et d’Investigation (BIR) le lundi 13 novembre 2023, les deux journalistes ont été maintenus en garde à vue pour diffamation, atteinte à l’honneur du ministre et incitation à la révolte.
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Leur comparution devant le Procureur de la République a abouti à leur inculpation et à leur placement sous mandat de dépôt, provoquant une indignation croissante. Reporters sans frontières (RSF) ainsi que l’Union internationale de la presse francophone (UPF) ont publiquement appelé à la libération immédiate des deux journalistes, exigeant un traitement équitable et transparent, conforme aux principes de liberté de la presse et du droit à l’information.