Sur décision du président Faure Gnassingbé, commandant suprême des Armées, 559 militaires togolais ont été officiellement radiés pour absence prolongée et injustifiée au poste.
Depuis le 1er mai 2025, une note officielle émise par le ministère togolais des Armées (réf. N°25-00376/MINARM/SGA/DRH/25) acte la radiation de 559 militaires pour désertion. Selon les autorités, les soldats concernés avaient abandonné leur poste entre 2023 et 2025, sans justification, en violation flagrante des règles encadrant le statut général des forces armées togolaises.
Il s’agit d’une des plus vastes mesures disciplinaires prises dans l’histoire militaire du pays. Le gouvernement explique cette décision comme une réponse nécessaire à une situation jugée incompatible avec les exigences de cohésion et d’efficacité opérationnelle, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires dont, menaces terroristes, trafics illicites et instabilité dans la sous-région.
« Chaque soldat a un rôle clé dans la défense nationale », rappellent les services du ministère des Armées, qui insistent sur la gravité d’une rupture de contrat de loyauté. À travers cette décision, les autorités entendent réaffirmer le principe de discipline et restaurer la confiance dans la hiérarchie militaire.
Des instructions fermes ont été données au chef d’état-major général pour diffuser cette mesure dans l’ensemble des corps. Le pouvoir politique togolais affiche sa volonté de poursuivre une restructuration plus large des forces armées, entamée depuis plusieurs années, pour doter le pays d’un outil militaire mieux formé, plus discipliné et prêt à faire face aux nouvelles menaces.