Le gouvernement béninois a réorganisé le transport de charbon de bois et des bois de chauffe. Ceci, afin de renforcer la gestion durable des ressources naturelles. Dans une interview, le lieutenant-colonel Emmanuel Gbédji a précisé les sanctions auxquelles s’exposent les contrevenants.
Le lieutenant-colonel, Emmanuel Gbédji a apporté des précisions sur les nouvelles mesures de réorganisation du transport de charbon de bois et les bois de chauffe. Dans une interview accordée à La Nation, le responsable des réformes sur le transport de charbon de bois, a rappelé les mesures strictes mises en place pour encadrer ce secteur.
En effet, selon les nouvelles dispositions, tout transport de charbon de bois sans régularisation préalable sera sanctionné. Les véhicules en infraction ainsi que leurs marchandises seront systématiquement saisis lors des patrouilles, et ce, conformément à l’article 75 de la loi 93 sur les forêts.
“Les matériels et produits saisis servent de preuves et sont conservés jusqu’à la résolution du contentieux”, a précisé le lieutenant-colonel. Il a ajouté qu’en cas de saisie, les contrevenants doivent se présenter rapidement afin de résoudre les litiges dans les plus brefs délais. Cette procédure vise à renforcer la traçabilité et à limiter les abus dans le secteur du charbon de bois, largement impacté par des pratiques frauduleuses.
En dépit de la fermeté des mesures, Emmanuel Gbédji a tenu à rassurer la population. “L’administration forestière n’est pas contre la consommation de charbon de bois, mais elle cherche à instaurer une gestion durable des ressources naturelles et à lutter contre la fraude”, a-t-il déclaré. Il a appelé à une coopération active de tous les acteurs pour garantir un avenir plus durable pour les forêts béninoises, tout en préservant les ressources pour les générations futures.