La Commission Bancaire de l’UMOA a tenu sa 147e session les 25 et 26 juin 2025, à Dakar, au Sénégal. Lors de cette réunion, plusieurs banques de la sous-région ont été sanctionnées pour manquements graves aux textes réglementaires. Des blâmes, avertissements et amendes financières ont été infligés, notamment à des établissements au Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au Sénégal et au Togo, selon le compte rendu officiel rendu public le 24 juillet 2025.
L’UMOA recadre certains établissements bancaires de son espace
L’Union Monétaire Ouest Africain (UMOA) a sévi contre les dérives de certaines banques implantées dans son espace. En effet, lors de sa 147e session, le Collège de supervision de la Commission Bancaire de l’UMOA a prononcé une série de sanctions disciplinaires et financières à l’encontre de plusieurs banques opérant dans l’espace communautaire. Ces décisions, publiées le 24 juillet 2025, font suite à des contrôles qui ont révélé de graves insuffisances dans la gouvernance, la gestion des risques et le respect des obligations de lutte contre le blanchiment de capitaux.
Au Bénin, une banque a écopé d’un blâme pour de multiples infractions aux règles en vigueur. Des défaillances ont été constatées dans son dispositif de conformité, notamment en matière de gouvernance interne, de gestion des risques, et de surveillance des flux financiers à risque. En complément, l’établissement a été sanctionné d’une amende de 300 millions de FCFA, conformément aux dispositions de l’instruction n°006-05-2018.
Au Niger et au Togo
La même sanction financière a été prononcée contre des banques opérant au Niger et au Togo, elles aussi épinglées pour des manquements similaires. Dans les deux cas, les autorités de supervision ont également infligé un blâme aux établissements concernés.
Par ailleurs, deux avertissements ont été émis : l’un contre une banque implantée au Burkina Faso, l’autre contre une autre basée au Sénégal. Ces établissements ont également été frappés d’amendes respectives de 151 millions de FCFA. Les manquements observés portent notamment sur la gouvernance et les dispositifs de lutte contre le financement du terrorisme.
Je suis content de constater que l’institution sous régionale veille vraiment au respect strict des différentes règles et conventions unissant les banques. Le financement du terrorisme, le blanchiment d’argent sont des fléaux qui portent un sévère coup aux politiques sécuritaires et économiques misent en place par les Etats. Et la veille dans tous les domaines doit être de mise.