Dans un entretien accordé à Bip radio, le porte-parole du gouvernement a rejeté l’information selon laquelle, il aurait des bases militaires françaises au Bénin. Il a invité le Général Tiani, à envoyer des médias indépendants du Niger à venir constater par eux même l’absence effective de telles bases militaires sur le territoire béninois.
« On va leur faire visiter le Bénin, depuis Cotonou jusqu’à Malanville en passant par tous les coins, les axes frontaliers et ils viendront regarder s’il y a une base militaire ici », a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji. Et de poursuive, « Une base militaire n’est pas une aiguille dans une botte de foin quand même ! Le premier ministre peut déployer les moyens satellitaires qu’il veut avec ses alliés militaires du moment pour vérifier si on a une base militaire ».
Pour le Secrétaire général adjoint du gouvernement, si ces allégations du Niger sont liées aux « points avancés fortifiés » mis en place par le Bénin pour contrer le terrorisme à ses frontières, cela est connu de tous. A en croire Wilfried Houngbédji, le Bénin a réalisé « une bonne vingtaine » de « petits camps militaires » et « il y a d’autres qui sont encore prévus notamment dans nos communes frontalières ». « Et ça, le Chef de l’Etat en avait déjà parlé, il y a à peu près 2 ans dans un message sur l’état de la Nation », a expliqué Léandre Houngbédji.
Pour rappel, le premier ministre du Niger a accusé le Bénin d’abriter des bases “militaires françaises où sont entraînés des terroristes pour déstabiliser son pays”. “Le Niger sera prêt à rouvrir la frontière avec le Bénin, lorsque nous aurons la certitude que notre territoire est en sécurité“, a insisté Ali Lamine Zeine face à la presse.