Ce mercredi 7 mai 2025 s’ouvre le conclave chargé d’élire le successeur du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans. Les 133 cardinaux électeurs s’enfermeront dans la chapelle Sixtine, réservé à ce scrutin papal.
Au Vatican, le rideau s’ouvre sur l’un des rituels les plus solennels de l’Église catholique. Dans la matinée de ce mercredi, une messe solennelle a été célébrée en la basilique Saint-Pierre, marquant le lancement officiel du conclave. Vers 16 h 30, les 133 cardinaux électeurs seront conduits dans la chapelle Sixtine où débuteront les premières délibérations. Ils y resteront enfermés, sans contact avec le monde extérieur, jusqu’à ce qu’un nom émerge et qu’un nouvel homme accepte de devenir le 267ᵉ successeur de saint Pierre.
Le conclave, empreint de silence et de prière, repose sur un équilibre délicat entre tradition, spiritualité et géopolitique. Une vingtaine de noms circulent dans les couloirs du Vatican. Il s’agit des figures connues pour leur engagement théologique, d’autres pour leur sens diplomatique ou leur ancrage dans des régions stratégiques du monde catholique. Mais en l’état, rien n’est joué.
Le précédent conclave, en 2013, avait nécessité cinq scrutins étalés sur deux jours avant l’élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio, devenu François. Ce conclave, sera-t-il plus long ou plus disputé ? Nul ne peut le prédire. En attendant, tous les regards sont tournés vers la petite cheminée de la chapelle Sixtine, d’où s’élèvera la fameuse fumée blanche pour annoncer l’élection du nouveau Pape de l’Église catholique.