La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert, le jeudi 5 juin 2025, le procès de huit individus poursuivis pour abus de fonctions. Parmi eux, six militaires accusés d’avoir écoulé illégalement des tenues de l’armée. Le procès a été renvoyé au 3 juillet pour la suite des débats.
Le box des accusés de la CRIET a accueilli ce jeudi, huit prévenus, dont six militaires et deux civils, soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de vente illicite de treillis militaires. À l’origine de cette poursuite judiciaire, des faits qualifiés d’« abus de fonction » et de « complicité d’abus de fonction », que le parquet spécial impute aux mis en cause.
Interrogés à la barre, les militaires concernés ont plaidé non coupable. Deux d’entre eux ont toutefois reconnu avoir procédé à la vente de quelques treillis, mais ont précisé que ces derniers étaient destinés à d’autres collègues en uniforme, excluant ainsi tout commerce illicite à caractère externe ou frauduleux.
Les deux civils poursuivis dans cette affaire ont également rejeté toute implication dans une quelconque complicité. La défense a, quant à elle, annoncé sa constitution dans le dossier, sans entrer dans le fond du débat à cette première audience.
Le rôle du jour s’est limité à l’identification des parties, à l’énoncé des chefs d’accusation, et à la désignation des avocats. Aucun élément de preuve n’a encore été discuté, la Cour ayant choisi de renvoyer le dossier au 3 juillet 2025, pour permettre aux débats de se poursuivre en toute sérénité.