Lors de l’élection présidentielle de 2021 au Bénin, des échauffourées ont été constatées dans plusieurs coins du pays. Les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme se sont penchés sur deux dossiers ce vendredi 26 avril 2024. Il s’agit notamment, d’un étudiant et d’un mécanicien dans le département des Collines.
En effet, interpelés et poursuivis par la Cour, les mis en cause ont plaidé non-coupables à la barre. Cependant, les experts de la CRIET ont requis 05 de prison ferme et une amende de 25 millions de FCFA pour l’étudiant en master. Pour le mécanicien, “le premier substitut du procureur a requis une peine d’emprisonnement de 10 ans et une amende de 20 millions d’euros”, selon Bweb tv.
Par ailleurs, l’étudiant, quant à lui a avoué avoir participé seulement à des marches de contestations pacifiques dans la ville de Savè et, n’est pas impliqué dans des violences constatées. Alors que le mécanicien reconnaît avoir dégonflé des pneus radiaux des véhicules.
LIRE AUSSI : Bénin : deux individus armés attaquent un village à Kandi
Accusés de « commission d’actes terroristes », l’étudiant et le mécanicien seront donc fixés sur leur réel sort, le 02 mai 2024 prochain.
Rappelons qu’en 2021 le Président Patrice Talon se présentait à l’élection présidentielle pour son second mandat dans une atmosphère politique tendue. Ce qui a engendré des marches de contestations et des violences enregistrées dans certaines parties du pays notamment à Savè dans le département des Collines et à Tchaorou dans le département du Borgou.