En Côte d’Ivoire, un gendarme a été tué lundi dans des violences pré-électorales au cours d’une intervention sur l’axe routier Agboville-Grand Yapo-Azaguié.
Côte d’Ivoire : un gendarme tué dans des heurts
À une semaine de la présidentielle du 25 octobre 2025, la Côte d’Ivoire déplore déjà des victimes dans des violences pré-électorales. Le lundi 20 octobre, un gendarme a perdu la vie dans des heurts sur l’axe routier Agboville-Grand Yapo-Azaguié vers quatre heures du matin.
« Des individus encagoulés et armés de fusils de calibre 12 ont érigé des barricades » sur l’axe routier Agboville-Grand Yapo-Azaguié, bloquant la circulation à plusieurs cars de transport. Pour rétablir la circulation, c’est alors qu’un détachement d’un escadron de gendarmerie est intervenu. Mais sur place, « la patrouille a essuyé des tirs d’arme à feu », précise pour sa part la gendarmerie ivoirienne. L’officier qui la dirigeait n’a pas survécu à ses blessures.
Dans son communiqué, le gouvernement a condamné des « actes de violence prémédités, perpétrés en marge des manifestations de ces derniers temps ». Dans le cadre de la sécurisation du territoire pour la période électorale, le gouvernement a interdit les marches pendant deux mois.
L’opposition appelle à des manifestations
En face, le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le PDCI-RDA de Tidjane Thiam continue d’appeler à des manifestations quotidiennes pour un dialogue inclusif. Les candidatures de ces deux figures de l’opposition ont été rejetées par la commission électorale indépendante (CEI) puisqu’elles ne figurent pas sur les listes électorales.