Les États-Unis lanceront le 20 août, un projet pilote exigeant des ressortissants de certains pays, majoritairement africains, le versement d’une caution allant jusqu’à 15 000 dollars pour obtenir un visa. Le but est de lutter contre l’immigration illégale et surtout, les dépassements de séjour.
Visa américain : Washington instaure une caution
À partir du 20 août, le département d’État américain appliquera un projet pilote d’une durée de 12 mois, qui imposera aux demandeurs de visa de certains pays le versement d’une caution de 5 000, 10 000 ou 15 000 dollars (soit jusqu’à 13 800 euros) pour obtenir un visa touristique ou d’affaires.
En effet, cette initiative est une nouvelle approche de la politique migratoire par Donald Trump depuis son retour au à la Maison Blanche. Selon Washington, elle vise à réduire les dépassements de séjour, qui concerneraient environ 500 000 personnes rien que pour l’année 2023.
Des pays africains ciblés
Les pays dont les ressortissants présentent « des taux élevés de dépassement de la durée de séjour autorisée » ou ceux pour lesquels les « informations de contrôle sont jugées insuffisantes » sont ciblés. Bien que la liste officielle des pays concernés ne soit pas encore publiée, plusieurs pays africains figurent déjà parmi les plus susceptibles d’être visés. En 2023, l’Angola, le Nigeria, le Liberia, la Mauritanie, la Sierra Leone, le Cap-Vert et le Burkina Faso affichaient des taux de dépassement supérieurs à 10 %.
Les conditions de remboursement de la caution
Cette caution sera remboursable sous deux conditions. Soit en cas de refus du visa, soit si le demandeur respecte toutes les obligations liées à son séjour, notamment le retour dans les délais et l’interdiction de travailler sur place.