Le président de l’Assemblée nationale congolaise, Vital Kamerhe, a salué la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, intervenu à Washington sous l’égide des États-Unis. Il y voit une avancée pour la paix dans l’Est du pays et en appelle à l’unité nationale.
La signature, le 27 juin 2025 à Washington, d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda continue de susciter des réactions au sein de la classe politique congolaise. Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, n’a pas tardé à exprimer sa satisfaction. Dans une déclaration officielle, il s’est réjoui de ce qu’il qualifie de « tournant dans la quête de paix, surtout pour l’Est du pays meurtri depuis des décennies ».
Pour le numéro deux de l’État, cet accord incarne bien plus qu’une cessation des hostilités. Il représente « l’espoir d’une stabilité durable, d’une relance économique et d’une cohésion nationale renforcée ». L’Est du Congo, en proie à l’instabilité et aux conflits armés depuis plus de vingt ans, pourrait enfin entrevoir une issue pacifique.
Vital Kamerhe a tenu à féliciter le président Félix Tshisekedi, qu’il qualifie d’« artisan de cette avancée historique », pour son engagement diplomatique ayant abouti à cet accord avec le Rwanda, longtemps accusé de soutenir des groupes armés actifs sur le sol congolais. Il a également lancé un appel à l’unité : « Le Congo doit rester uni, fort, et fidèle à son peuple », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Vital Kamerhe appelle tous les acteurs politiques, les forces sociales et la population à faire bloc derrière le processus de paix afin de tourner définitivement la page de l’instabilité chronique dans l’Est du pays. Le chemin vers la reconstruction nationale, selon lui, passe par la solidarité, la confiance et la volonté collective de bâtir un avenir apaisé.