Une épidémie de choléra a été signalée dans des zones proches de Harare. Selon le premier bilan, un décès et 60 cas ont été enregistrés et les autorités sanitaires zimbabwéennes redoublent d’efforts pour contrôler la flambée.
Déclarée le 21 décembre dernier, l’épidémie de choléra s’est propagée dans le complexe résidentiel de Mazowe Flowers, une ferme où les infrastructures d’eau et d’assainissement sont rudimentaires. La communauté y dépend d’un seul forage sans réservoir et d’un unique robinet pour l’approvisionnement en eau. La situation s’est aggravée dans le quartier voisin de Glendale Highway, où des débordements d’égouts ont contaminé les puits peu profonds utilisés par les résidents.
Face à cette crise, le ministère de la Santé et de la Protection de l’enfance a réagi en mettant en place des centres de réhydratation dans les localités touchées. Des campagnes de sensibilisation porte-à-porte sur les bonnes pratiques d’hygiène et de santé sont en cours pour éviter de nouveaux cas.
Les rassemblements publics et les vendeurs de nourriture font également l’objet d’une surveillance accrue afin de limiter les risques de propagation du choléra. Mzorodzi a souligné l’importance d’une collecte régulière des déchets et de l’entretien des systèmes d’assainissement pour prévenir des crises similaires. La contamination de l’eau par des débordements d’égouts a été identifiée comme l’une des principales causes de cette flambée.
Cette épidémie rappelle avec force les enjeux critiques de l’accès à l’eau potable et à des infrastructures sanitaires adéquates au Zimbabwe. Alors que les autorités s’emploient à circonscrire l’épidémie, une mobilisation concertée des communautés locales, des autorités et des partenaires internationaux s’avère essentielle pour résoudre ces problématiques structurelles et prévenir de futures crises sanitaires.