Le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji a réagi sur les mandats d’arrêts émis par le Togo dans l’affaire Steeve Amoussou. Sur l’émission »Question de l’actualité » de la télévision Eden Tv dimanche 8 septembre 2024, il a décerné un satisfecit à la justice du Bénin.
Le Bénin se prononce sur les mandats d’arrêts émis par le Togo dans le dossier Steve Amoussou. Invité dimanche sur une chaine locale, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement béninois a abordé la question un peu plus en détails. En effet, dans la déclaration lue sur la télévision togolaise, trois ressortissants béninois ont été nommément cités comme étant les ravisseurs de Steve Amoussou. Il s’agit notamment de Jimmy Gandaho, Géraud Gbaguidi et Ouanilo Mèdégan Fagla. Apres avoir rappelé que la justice a inculpé le directeur du Centre national d’investigation numérique (Cnin), il a soutenu que la justice de notre pays a fait son travail sans partie prie, sans compromission. « La victime de l’interpellation dit elle-même, j’ai reconnu tel et tel, mais je ne peux pas vous dire que j’ai vu Mr Medégan Fagla. Lequel Medégan Fagla a comparu devant la justice béninoise en étant inculpé, pas comme témoin », a-t-il déclaré. Pour lui, si un État tiers délivre des mandats d’arrêt et qu’il veut les voir exécuter, il prendra sans doute les mesures pour les faire exécuter. Quand, poursuit-il, cet État aura pris les dispositions pour faire exécuter ses mandats d’arrêt, les positions et les décisions seront prises de rigueur.
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Dans cette affaire de Steeve Amoussou, le procureur de Lomé a émis des mandats d’arrêts contre des Béninois. Trois personnes dont le directeur du Centre national d’investigation numérique (Cnin), Ouanilo Medégan Fagla sont visées par les mandats. Le chef du parquet de Lomé accuse ces personnes d’être impliquées dans l’enlèvement de Steve Amoussou, intervenu dans la nuit du lundi 12 août dernier sur le territoire togolais.