Depuis vendredi, des pluies torrentielles ont frappé le sud du Maroc, provoquant des inondations meurtrières. Le bilan provisoire fait état de 11 personnes décédées et 9 portées disparues. Les intempéries ont principalement touché des zones arides, entraînant des crues importantes.
Dans la région de Ouarzazate, 47 millimètres d’eau se sont abattus en trois heures, tandis que près de Zagora, dans la vallée du Drâa, 170 millimètres ont été enregistrés. Ces dernières 24 heures, le sud du Maroc a été frappé par de fortes averses orageuses, entraînant la crue des rivières et des inondations.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachi El Khalfi, a indiqué que le bilan provisoire faisait état de 7 décès dans la province de Tata, à 740 km au sud-est de Rabat, 2 à Tiznit (sud-ouest) et 2 à Errachidia (sud-est), dont un ressortissant étranger dont la nationalité n’a pas été précisée. Fin août, des inondations avaient déjà causé la mort d’une mère et de sa fille et avaient endommagé des infrastructures dans la province de Ouarzazate.
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Les intempéries sont dues à des masses d’air tropicales humides rencontrant des masses d’air froid, entraînant la formation de nuages instables et violents, selon le porte-parole de la direction générale de la météorologie du Maroc. Ce phénomène est atypique pour cette région aride, d’autant plus que le Maroc traverse actuellement sa sixième année consécutive de sécheresse. Le pays, confronté au réchauffement climatique, devrait s’attendre à une recrudescence de ces événements météorologiques extrêmes dans les années à venir.