Le ministre de la Justice de la République Démocratique du Congo, Constant Mutamba, a été diagnostiqué empoisonné, selon des sources proches relayées par le portail Actualité. Les analyses médicales, reçues samedi, ont confirmé l’empoisonnement du ministre, qui prévoit désormais de prendre des mesures pour assurer sa sécurité et son bien-être.
Constant Mutamba a été victime d’empoisonnement. En début de semaine, des incidents préoccupants avaient été signalés au sein de son cabinet. Une intrusion dans ses bureaux avait été constatée, avec la découverte de poudre blanche et d’un liquide suspect dans un réfrigérateur. De plus, les toilettes avaient été contaminées par un gaz irritant.
Constant Mutamba, né le 24 avril 1988 à Luputa, est un homme politique influent en RDC. En 2023, il est le plus jeune candidat parmi les vingt-six prétendants à la présidence, représentant la Dynamique Progressiste Révolutionnaire. Ministre de la justice au sein du gouvernement du président Felix Tshisekedi, ses proches, cités par plusieurs médias congolais, ont confirmé ce samedi que les tests avaient notamment révélé la présence d’un poison. Les mêmes sources renseignent également que le ministre envisage maintenant de mettre en place des mesures sérieuses pour ses soins et sa protection.
LIRE AUSSI : RDC : le directeur de la prison de Makala suspendu après la mort de 129 détenus
Une effraction nocturne dans le bureau de Constant Mutamba
Selon Media Congo, le cabinet de Constant Mutamba avait précédemment exprimé de vives inquiétudes après des incidents troublants survenus dans ses bureaux. Un communiqué publié mercredi a révélé que la police scientifique avait découvert des éléments inquiétants dans le bureau du ministre et l’antichambre adjacente. La poudre blanche, le liquide suspect et les signes de contamination des toilettes ont conduit à l’empoisonnement de plusieurs membres du cabinet, actuellement sous traitement médical.
Deux jours plus tôt, le cabinet avait également signalé une effraction nocturne dans le bureau du ministre entre le 1er et le 2 septembre. La porte de l’antichambre avait été forcée, le système de surveillance réinitialisé, et des poussières suspectes dispersées dans les locaux. Le cabinet a qualifié ces événements d’« œuvre des forces négatives et mafieuses », et des enquêtes sont en cours pour établir les circonstances précises des incidents.
Ces événements surviennent dans un contexte de tensions croissantes alors que le ministre tente de réformer le système judiciaire congolais. Les autorités n’ont pas encore identifié de suspects, mais elles ont promis de mener une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur la situation.