Bavures policières au Bénin : le ministre de l’Intérieur annonce des sanctions strictes

Casimir Vodjo
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alassane-seidou ministre béninois.

Face à la multiplication des bavures policières, dont la plus récente a coûté la vie à Fayçal Ouorou, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, a annoncé des mesures strictes. Lors d’une rencontre avec le haut commandement de la police Républicaine ce mardi, il a réaffirmé son engagement à punir sévèrement les agents coupables d’exactions.

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 « Tout agent qui va se rendre coupable de la mort d’un honnête citoyen sera radié et ensuite présenté au juge pour les poursuites judiciaires », a déclaré le ministre Alassane Seidou à l’issue de la rencontre tenue ce mardi 26 novembre 2024 avec les responsables de la police Républicaine. Il a également précisé les étapes de la procédure disciplinaire : une sanction immédiate de 60 jours d’arrêt de rigueur ; un passage devant un conseil de discipline pour prononcer la radiation  et une traduction en justice pour répondre de leurs actes.

Cette intervention survient dans un contexte où les bavures policières suscitent une vive inquiétude au sein de la population béninoise. Les témoignages de comportements abusifs de certains agents de la police Républicaine se multiplient, érodant la confiance entre les forces de l’ordre et les citoyens.

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Le cas de Fayçal Ouorou, dont le décès tragique est survenu à Parakou après une interpellation policière. Son inhumation ce mardi matin au cimetière musulman de Parakou, a particulièrement ému l’opinion publique. Ce drame relance le débat sur la nécessité d’une réforme profonde au sein des forces de l’ordre pour prévenir de tels actes.

Des mesures attendues pour restaurer la confiance

Le ministre de l’Intérieur a promis que des actions concrètes seront entreprises pour endiguer cette recrudescence de bavures. Il a également appelé les responsables de la police Républicaine à renforcer la formation et le contrôle des agents sur le terrain.

Pour certains, ces annonces marquent un premier pas, mais leur mise en œuvre sera déterminante pour restaurer la confiance de la population dans les forces de l’ordre.

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Journaliste expérimenté originaire du Bénin, Kpenou Casimir Vodjo évolue dans le paysage médiatique depuis 2018. Titulaire d'une licence professionnelle en journalisme, il a commencé sa carrière en tant que stagiaire à BENIN WEB TV, un média en ligne influent dans son pays. Animé par une passion inébranlable pour l'information et une ambition affirmée, il a gravi les échelons, passant de stagiaire à journaliste rédacteur et animateur. En 2019, il accède au poste de Chef du Desk International, où il affine son expertise sur les questions internationales. Quatre ans plus tard, en 2023, il est désigné représentant de BENIN WEB TV au Niger. Actuellement Rédacteur en Chef d'Africaho, l'un des principaux médias en ligne du Bénin, Casimir Vodjo a également collaboré avec plusieurs organes de presse internationaux, notamment ActuNiger, Benbere et L'Œil du Sahara. Son engagement envers la véracité de l'information l'a conduit à se spécialiser dans la vérification des faits ( fact-checking), une expertise acquise à travers une formation de Code for Africa. Il est membre actif de l'African Fact-Checking Alliance, le plus grand réseau africain de vérification des faits, et fait partie de la communauté Wikipédien en Résidence (WiR) pour l'Afrique francophone et a publié plusieurs articles de fact-checking référencés. Fidèle à ses valeurs, il reste déterminé à promouvoir l'intégrité journalistique et à garantir une information fiable et vérifiée au service du public.
3 Comments
  • Pourquoi les policiers contrôle également casques et les papiers des motos et véhicules dans les ruelles surtout à Parakou où les von ou ruelle sont dégradés à cause des récentes plus diluviennes. Quand ils t’arrêtent dans les vons ou ruelle si tu n’as pas les papiers ils vont te soutirer de l’argent ou te brutaliser et parti. Aujourd’hui la force républicaine n’assurent plus la sécurité de la population mais comment les tuer. Il faut que ça change. Là où il y a vole de moto on ne les voit jamais au secours.

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