Les députés béninois ont adopté quatre lois et validé quatre autorisations de ratification au cours de la deuxième session ordinaire du Parlement de l’année 2024, qui s’est achevée le mercredi 22 janvier 2025.
La deuxième session ordinaire du Parlement béninois pour l’année 2024, ouverte le 24 octobre 2024, a pris fin le 22 janvier 2025. Durant cette période, les députés de la 9ᵉ législature ont tenu sept séances plénières et examiné huit dossiers législatifs. Le point de ces travaux a été fait par Vitali Boton, porte-parole du président de l’Assemblée nationale, lors d’un dîner de presse organisé le 30 janvier 2025 à Porto-Novo.
Cette session, qualifiée de budgétaire, a permis l’adoption de quatre lois essentielles. Parmi elles, la loi portant règlement définitif du budget de l’État pour la gestion 2022, ainsi que la loi de finances pour la gestion 2025, qui fixe un budget de 3 551 005 000 000 FCFA. Les députés ont également voté une loi encadrant l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales en République du Bénin, ainsi qu’une loi modernisant l’organisation de la concurrence pour harmoniser la législation nationale avec les standards internationaux.
En parallèle, l’Assemblée nationale a pris acte de quatre autorisations de ratification validées par le chef de l’État Patrice Talon. Il s’agit notamment de l’accord de prêt avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement du projet d’augmentation du capital de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Les parlementaires ont également validé l’accord de prêt avec le Fonds Africain de Développement (FAD) destiné à soutenir la gouvernance économique et le secteur privé, ainsi que l’accord-cadre avec la Banque interaméricaine de développement (BID) pour des infrastructures agricoles dans la vallée de l’Ouémé. Enfin, ils ont approuvé l’amendement à l’accord de financement avec le FIDA pour le projet d’Appui au développement agricole et à l’accès au marché. Au-delà de l’adoption de ces textes, la session parlementaire a été marquée par un contrôle de l’action gouvernementale.