Iréné Agossa accuse Adrien Houngbédji de forcer l’appartenance de son parti à la mouvance présidentielle alors qu’il critique ouvertement les reformes politiques de Patrice Talon.
Invité sur le plateau de E-Télé, Iréné Agossa a fait le tour des sujets brûlants de l’actualité politique nationale. L’ancien candidat à la présidentielle de 2021 n’a pas échappé aux tensions entre l’Union Progressiste Le Renouveau (URP), issue de la fusion entre l’Union Progressiste et le Parti du Renouveau démocratique (PRD).
À en croire Iréné Agossa, la fusion entre l’UP et le PRD a mis fin à l’existence légale de l’ex-parti de Me Adrien Houngbédji. En se fusionnant en 2022 avec l’UP, Adrien Houngbédji a « délibérément lui-même signé l’acte de décès » de son parti. Et il ne pourra plus récupérer ce dernier même s’il « ramène des avocats de New York« , insiste Iréné Agossa.
Par ailleurs, l’ancien DG de la Sonacop a accusé Adrien Houngbédji de forcer son appartenance à la mouvance présidentielle malgré ses critiques contre certaines reformes politiques de Patrice Talon. « Il joue à la ruse, il est anti-Talon mais veut rester dans la mouvance », a-t-il regretté.
Ancien président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji s’est illustré ces derniers mois, critiquant certaines reformes politiques de Patrice Talon et appelant à la libération des prisonniers politiques et au retour des exilés. Des prises de parole qui irritent au sein de la mouvance présidentielle.