Bénin : la CENA demande un budget rehaussé à 2,1 milliards FCFA pour 2025

Loan Tamin
Lecture : 2 min
Sacca Lafia, Président de la CENA. @PR

Au Bénin, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a présenté un projet de budget pour l’année 2025, évalué à 2 107 049 000 FCFA. Ce montant marque une hausse notable de 13,45 % par rapport à celui de 2024, justifiée par des besoins croissants pour l’accomplissement de ses missions électorales.

Ad imageAd image

Le budget de la CENA pour l’exercice 2025 est désormais connu. L’institution a soumis une prévision répartit principalement en trois postes de dépenses : 1 096 314 240 FCFA pour les charges de personnel, 792 950 000 FCFA pour les acquisitions de biens et services, et 7 500 000 FCFA pour les transferts courants. Les dépenses liées au personnel enregistrent ainsi une augmentation de 24,29 %, tandis que celles relatives aux biens et services ont légèrement diminué de 0,07 %.

Lors de sa présentation devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, le président de la CENA, Sacca Lafia, a expliqué que cette augmentation s’inscrit dans un contexte de besoins croissants en ressources humaines et matérielles. La Commission sollicite également des crédits additionnels de 514 547 000 FCFA pour couvrir des dépenses prioritaires, notamment le renouvellement partiel du parc automobile et la mise en œuvre d’un nouveau régime indemnitaire pour le personnel d’appui, en vigueur depuis janvier 2024.

Lire aussi :  Décès de Fayçal Ouorou Gani à Parakou : 11 policiers et un agent de santé interpellés

Les raisons de l’augmentation du budget de la CENA

Si ces crédits supplémentaires sont approuvés, le budget global de la CENA pour 2025 atteindrait 2,1 milliards de FCFA. Ce financement accru est indispensable pour répondre aux exigences opérationnelles et aux défis liés à la gestion des processus électoraux et aux engagements internationaux du Bénin dans ce domaine.

Malgré les contraintes budgétaires persistantes, Sacca Lafia a réaffirmé l’engagement de la CENA à garantir l’organisation efficace des élections et à renforcer la transparence démocratique. Toutefois, il a souligné que les ressources actuelles demeurent insuffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins liés à la gestion électorale.

Tags :
Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *