Des cultivateurs envoient des sacs de soja mélangé de cailloux à la GDIZ. Dans cette zone industrielle où les autorités béninoises réussissent l’exploit de la transformation industrielle des produits agricoles, les responsables alertent l’opinion sur une pratique peu orthodoxe de cultivateurs qui vendent du soja mélangé de pierres à la SIPI, rapporte Banouto. “Quand ils (cultivateurs) viennent ici pour qu’on pèse les sacs pour achat, quand vous ouvrez, c’est des pierres mélangées avec du soja que nous retrouvons. C’est constant’’, a déploré Laurent Gangbès, l’administrateur général de la zone économique spéciale cité par le média.
Le soja est en train d’être transformé ici à la zone industrielle de Glo-Djigbé. Nous avons demandé aux investisseurs de venir installer leurs industries au Bénin, donc nous devons être en mesure de leur fournir de matières premières.
Létondji Béhéton
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Face une cinquantaine de journalistes venus de plusieurs départements du Bénin, les dirigeants de la zone industrielle spéciale de Glo-Djigbé ont évoqué les “grands pas” que le Bénin a faits dans la transformation de son soja. A cet effet, Létondji Béhéton, le directeur général de la SIPI, structure chargée de la gestion de la GDIZ a fait savoir que les tonnes de soja achetées chez les cultivateurs sont désormais transformées dans la zone. Selon lui, le Bénin est passé en termes de production de moins de 20 000 tonnes de soja en 2019 à 600 000 tonnes en 2023.
Une occasion pour le directeur général de la SIPI de féliciter le gouvernement pour son apport à travers la subvention.