La police Républicaine s’est prononcée ce lundi 9 septembre 2024, sur la lutte entamée contre le phénomène du racolage et les travailleuses de sexe communément appelées “call girls”. Une question relevant de l’ordre public et de la moralité sociale selon la hiérarchie policière.
La police Républicaine a réagi sur la nouvelle lutte entamée contre le racolage des travailleuses de sexe notamment dans la ville Métropole du Bénin. Sur l’ordre des autorités, les forces de l’ordre ont intensifié leurs efforts pour lutter contre le racolage dans les rues de Cotonou. Selon la police, des enjeux cruciaux militent en faveur de cette lutte. Il s’agit notamment de la préservation des valeurs morales de la société.
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Les clarifications de la police Républicaine
« En intervenant sur le terrain, les autorités visent à promouvoir un cadre de vie respectueux des normes éthiques et familiales, fondamentales pour le bien-être collectif», a notifié la Direction Générale de la police Républicaine. Selon les forces de l’ordre, cette lutte vise à prévenir des risques sanitaires. Le racolage est souvent associé à des pratiques sexuelles à risque qui peuvent favoriser la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST). En intervenant auprès des travailleuses de sexe, cette opération contribue à garantir la santé publique.
Par ailleurs, la police a également souligné la vulnérabilité des travailleuses de sexe qui, « se trouvent souvent dans des situations d’exploitation» de leurs clients. En les interpellant, les autorités souhaitent également démanteler les réseaux de proxénètes qui les utilisent dans cette filière illicite et immorale. Pour la hiérarchie policière, cette opération de lutte contre le racolage à Cotonou ne se limite pas à une simple répression, mais s’inscrit aussi, dans une démarche globale visant à promouvoir une société plus saine et sécurisée. Rappelons qu’au total une cinquantaine de “call girls” ont été arrêtées à Cotonou.