Après des décennies d’attente, les travaux de bitumage de la route Penessoulou-Aledjo-Sèmèrè et de la bretelle Aledjo-Akaradè-Frontière Togo ont été lancés. Ce projet dénommé « Route de la paix » marque un tournant dans le désenclavement du département de la Donga et la sécurisation des axes routiers.
Située au nord-ouest du Bénin, la route Penessoulou-Aledjo-Sèmèrè, longue de 44 kilomètres, était depuis des décennies un symbole de promesses non tenues. Abandonnée par les gouvernements successifs, cette voie stratégique était devenue un cauchemar pour les populations locales, entre accidents graves et difficultés de mobilité.
En effet, sous l’impulsion du président Patrice Talon, le projet de réhabilitation de cet axe, surnommé la « Route de la paix », voit enfin le jour. Les travaux, officiellement lancés le 15 novembre 2024 par Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, comprennent le bitumage de la route principale (44 km) et de la bretelle reliant Aledjo à Akaradè et à la frontière avec le Togo (6 km).
Le rôle essentiel de la « Route de la paix »
Ainsi, lors de la cérémonie de lancement, le ministre d’Etat a souligné en effet, l’importance de cet investissement pour la région et le pays. « Cette route est un maillon essentiel pour le développement économique et social des localités qu’elle dessert. Elle renforcera les échanges commerciaux et améliorera les conditions de vie des populations », a-t-il déclaré. Par ailleurs, ce projet s’inscrit dans la vision du gouvernement Talon, axée sur le désenclavement des régions reculées et la modernisation des infrastructures.
Il faut dire qu’avec ce chantier ambitieux, le gouvernement Talon concrétise une promesse de longue date et redonne espoir aux habitants de la Donga. Une fois achevée, la « Route de la paix » deviendra par ailleurs, un vecteur de prospérité et un symbole de la transformation des infrastructures au Bénin.