Gbèzé, artiste du rythme Tchinkounmè, a été condamné à 12 mois de prison ferme et à une amende de 50 millions de francs CFA pour des propos injurieux proférés à l’encontre de Juliette Gbaguidi.
La bataille juridique qui a duré plusieurs mois a finalement pris fin avec cette décision du tribunal. Le verdict stipule également que Metokan, un autre artiste impliqué dans l’affaire, écope de la même peine de 12 mois de prison et d’une amende de 500 000 francs CFA. Metokan aurait relayé les injures proférées à l’encontre de la victime.
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Lors de l’audience, Gbèzé, également connu sous le nom de “roi du Tchinkounmè”, a été représenté par ses avocats. Ces derniers ont annoncé leur intention de faire appel de la décision du tribunal.
Les accusations portent sur des paroles injurieuses proférées par Gbèzé à l’encontre de Juliette Gbaguidi dans l’une de ses chansons, la qualifiant de “prostituée”. L’affaire souligne les implications juridiques des paroles diffamatoires et met en lumière les enjeux entourant la responsabilité des artistes vis-à-vis de leurs paroles.