Comparu sans mandat de dépôt, Aboubacar Takou fait face à des accusations de harcèlement électronique émanant de deux magistrats. Les plaignants reprochent au journaliste d’avoir utilisé les systèmes électroniques pour les harceler, notamment suite à la publication d’un article concernant une décision judiciaire dans une affaire de succession familiale. Selon des sources proches du dossier, Aboubacar Takou aurait déjà présenté ses excuses aux magistrats dans un autre article.
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Après l’audience, le dossier a été renvoyé au mardi 16 avril 2024 pour une nouvelle audience. Cette affaire suscite l’attention et soulève des questions sur la liberté de la presse et les limites des publications électroniques dans le contexte juridique actuel au Bénin. La défense du journaliste compte plaider sa cause lors du prochain rendez-vous devant la CRIET.