Bénin : « Les fauteurs de troubles (…)ce sont les policiers et le préfet du Littoral », Anselme Amoussou

Loan Tamin
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Suite à son arrestation et à sa libération consécutive à la dispersion d’une marche par la police le samedi 27 avril 2024 à Cotonou, Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), a exprimé son mécontentement envers le préfet du Littoral et la police républicaine pour leur rôle dans ces événements.

Lors d’une réunion des travailleurs le dimanche 28 avril 2024, Anselme Amoussou a déclaré que ce sont les forces de l’ordre et le préfet du Littoral qui sont responsables des troubles survenus lors de la marche. Il a affirmé que les travailleurs n’étaient pas les instigateurs des incidents survenus ce jour-là.  « Les fauteurs de troubles ne sont pas les travailleurs mais ce sont les policiers et le préfet du Littoral. C’est eux qui ont créé les incidents de samedi », a déclaré le responsable syndical devant ses militants, rapporte Banouto.

Selon lui, depuis le début du processus, le préfet Alain Orounla n’a pas pris ses responsabilités. Anselme Amoussou a précisé que la direction de la police judiciaire a reconnu que les travailleurs avaient respecté toutes les formalités nécessaires. Il a ajouté que leur action était légitime et qu’ils n’avaient rien à se reprocher.

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La marche reprogrammée

Au micro de Bip Radio, le responsable syndical a également affirmé que la marche devait avoir lieu et qu’elle se tiendrait dans les meilleurs délais.  « Pour nous la marche doit avoir lieu. Elle aura lieu dans les meilleurs délais. Croyez-moi, cette marche a besoin d’avoir lieu pour montrer à la gouvernance actuelle que les temps ont changé et que les citoyens n’ont pas peur », a déclaré Anselme Amoussou.

Anselme Amoussou a par ailleurs insisté sur le fait que l’organisation de la marche était nécessaire pour préserver la solidarité nationale et internationale qu’ils avaient reçue. Il a souligné que l’absence de reprise de la marche serait une démonstration de leur indigne attitude face à cette solidarité.

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