La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a examiné jeudi 7 novembre 2024, le dossier de cinq individus, dont un militaire. Ils sont poursuivis pour des faits présumés de trafic de drogue et de blanchiment de capitaux. Une affaire aux déclarations contradictoires qui promet de faire couler beaucoup d’encre.
Ce jeudi 7 novembre, cinq individus, parmi lesquels un militaire, ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour répondre de présumés actes de trafic de drogue et de blanchiment de capitaux. À la barre, les accusés ont unanimement nié les faits qui leur sont reprochés.
Le militaire pour sa défense, a expliqué que la substance saisie n’était pas de la drogue, mais un produit qu’il utilise dans la conservation des produits de pharmacopée traditionnelle. Une activité qu’il exercerait en tant que tradipraticien durant ses moments de liberté. Cette version des faits entre toutefois en contradiction avec les premières conclusions de l’enquête préliminaire. Mais selon la police, le militaire aurait en réalité tenté de vendre de la drogue à l’un des co-accusés, pour une somme avoisinant six millions de francs CFA.
Dans le même temps, les autres prévenus ont, pour leur part, confirmé que le produit en question était bel et bien de la drogue. Seuls trois d’entre eux se trouvent actuellement en détention provisoire, selon des informations relayées par Bip Radio.
La suite de cette affaire a été reportée au 12 décembre 2024, date à laquelle la Criet poursuivra l’instruction de ce dossier complexe.