Boni Yayi et Reckya Madougou veulent apporter la réplique à Patrice Talon. En effet, considérant que le président béninois a eu des affirmations “graves” lors de sa sortie médiatique du 23 décembre 2023, l’ancien président béninois, l’ex-ministre incarcérée ont, par l’organe de leur conseil, saisi la télévision nationale d’un droit de réponse.
En effet, dans un entretien télévisé avec deux journalistes de la radio nationale, Patrice Talon abordant l’épineuse affaire tentative d’empoisonnement survenue en 2012 au Bénin et qui l’avait opposé à Boni Yayi, président de la République d’alors, a expliqué n’avoir jamais été demandeur d’un quelconque pardon. « Moi, je n’ai jamais demandé que Boni Yayi me pardonne de quoi que ce soit. Il ne m’a pardonné de rien du tout parce que je ne suis condamné de rien du tout », a fait savoir l’actuel locataire du palais de la Marina. Le successeur de Boni Yayi en 2016 a expliqué que les faits de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat dont il a été accusé sont une tragi-comédie et a même émis le souhait d’avoir avec ce dernier, des échanges sous l’arbre à palabre : un atchakpodji.
En ce qui concerne Reckya Madougou, le président béninois déclare que l’opposante a été condamnée pour avoir commandité l’assassinat de l’ancien maire de Parakou. « Ses complices ont été arrêtés, sont passés aux aveux. On a vu les traces des échanges par lesquels les gens ont été payés, mandatés pour commettre un assassinat commandité par une femme. Et la justice est allée à son terme, et la personne a été condamnée », a déclaré le président béninois.
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Toutes ces affirmations suffisamment graves méritaient qu’en toute équité, il soit donné l’occasion à nos clients de se prononcer comme l’exige le Code de l’information et de la Communication.
Me Renaud Agbodjo
Face à ces propos, Boni Yayi et Reckya Madougou par l’entremise de Me Renaud Abodjo, leur conseil, veulent sans doute, apporter leur part de vérité dans les dossiers cités. Mais pour l’heure, l’Ortb n’a pas encore donné une suite favorable à cette requête du conseil des deux acteurs politiques selon l’avocat cité par Banouto. Quelle va être donc être la suite ?