La ville de Barsalogho, située dans le Centre-Nord du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque jihadiste majeure le samedi 24 août. L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), un groupe militant lié à al-Qaïda.
L’attaque de Barsalogho revendiquée par le Jnim. L’assaut s’est traduit par une tragédie humaine considérable avec plus de 200 morts et plus de 300 blessés. Le groupe inclut notamment des militaires, des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et de nombreux civils, dont des femmes et des enfants. Les blessés ont été transférés à Ouagadougou et à Kaya, où le personnel hospitalier s’efforce de gérer l’afflux massif.
Le porte-parole du gouvernement de transition, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a condamné l’attaque comme étant « barbare et lâche » et a appelé à l’unité nationale pour faire face à cette menace. Il a également assuré que les victimes recevraient une « prise en charge adéquate ».
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Les jihadistes ont mené l’offensive alors que les militaires burkinabè tentaient de protéger la ville en creusant des tranchées. Les attaques se sont prolongées toute la journée, avec des tirs indiscriminés sur les populations locales.
Les autorités burkinabè, sans fournir de bilan officiel, ont exprimé leur détermination à riposter contre les attaques terroristes.