Samuel Eto’o fait face à des accusations sérieuses de trucage de matchs dans le championnat camerounais, portées contre lui par des acteurs du football de son pays. Le président de la Fecafoot était face au jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire mardi.
L’issue de cette audition déterminera les prochaines étapes, avec la possibilité de sanctions sévères telles qu’une suspension à vie de toute activité liée au football, conformément aux règlements de la CAF. Cependant, la charge de la preuve incombe à la CAF pour établir de manière irréfutable l’implication personnelle de Samuel Eto’o dans les allégations de manipulation de matchs.
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L’audition, tenue à huis clos malgré la demande de Samuel Eto’o pour une diffusion en direct, a permis à ce dernier de présenter sa défense contre les accusations formulées par Henri Njalla Quan, ancien vice-président de la Fécafoot. Ce dernier a présenté à la CAF un enregistrement téléphonique entre Samuel Eto’o et le président de Victoria United, contenant des conversations qui suggèrent une tentative de manipulation pour faire monter ce club en division d’élite.
Outre ces accusations de trucage de matchs, Samuel Eto’o doit également faire face à une enquête distincte initiée par la FIFA concernant un contrat de sponsoring signé entre lui, en tant que président de la Fécafoot, et une société de paris sportifs. Ces deux procédures ont été consolidées pour examiner également les questions éthiques entourant ce contrat.
L’avenir de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot dépendra donc des conclusions des délibérations du jury disciplinaire de la CAF et des décisions ultérieures des instances dirigeantes du football international.