Née sur les cendres de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau, la Renaissance Nationale, dirigée par Claudine Prudencio a aussi opiné sur le code électoral amendé le 5 mars dernier par 79 voix pour, 28 contre et une abstention au parlement. Dans un message publié dimanche 17 mars sur sa page Facebook, la présidente de ce parti, soutien au pouvoir du président Patrice Talon a évoqué « une période de tensions internes, d’incertitudes et de crainte de l’avenir » provoquée par « des décisions électorales majeures qui viennent d’être prises et entérinées par les plus grandes instances de la République. »
Je tiens à vous passer une fois encore mon invite à la culture de la paix et de la réconciliation.
Claudine Prudencio
LIRE AUSSI : Modification du code électoral au Bénin : Moele-Bénin réagit à la conformité proclamée par la Cour
Mais rappelant la nécessité du maintien du dialogue et de la paix malgré tout, elle invite toutes les parties prenantes de l’animation de la vie publique à continuer d’œuvrer pour le bien du Bénin. « Je comprends fort bien les sentiments de frustration et de colère qui animent nombre d’entre vous. Cependant, je vous invite à continuer à œuvrer pour le bien de notre cher pays, le Bénin. », a écrit la présidente de la Renaissance Nationale. Dans une posture plutôt sociale, Claudine Prudencio met également en avant, son statut de mère de famille et réitère un engagement à l’ensemble des Béninois toutes catégories confondues : « Je continuerai à défendre les intérêts de tous les béninois, dans le respect et la tolérance. »
Ces propos de la présidente de la Renaissance Nationale, faut-il le rappeler, interviennent à la suite d’une décision de la Cour constitutionnelle qui a déclaré la conformité de la loi ainsi modifiée à la constitution béninoise. Le texte contraint par ailleurs les partis politiques à de dures exigences en vue de leur éligibilité aux prochaines joutes électorales au Bénin. Ainsi donc, la Renaissance Nationale, ex-UDBN, le Moele-Bénin et bien d’autres formations politiques qui jusque-là n’ont pu satisfaire aux conditions de l’ancien code électoral pourtant moins corsé que celui-ci, devront se mettre déjà à la tâche pour relever les défis du nouveau code électoral.