Conflit Israélo-palestinien : prorogation de la durée de la trêve

Loan Tamin
Lecture : 3 min

Il s’agit là de 2 jours de plus pour continuer si possible avec les échanges de prisonniers et d’otages. Pendant le temps de la décision, ce lundi soir, la Palestine a libéré 11 otages contre les 33 prisonniers que Israël a libéré.

Ad imageAd image

C’est le cas des trois mineurs français de 12 à 16 ans. Les enfants son apparus  en jaune. Le fait attire l’attention sur le mouvement des gilets jaunes. Leur libération n’a pas manqué de soulager la ministre des affaires étrangères Catherine COLONNA et le président Emmanuel MACRON qui n’a pas manqué d’écrire sur X, nouveau nom de Twitter : « Eitan, 12 ans. Erez, 12 ans. Sahar, 16 ans. Trois de nos jeunes compatriotes font partie du groupe d’otages libérés aujourd’hui. Extrêmement heureux de cette annonce. Nous restons pleinement mobilisés pour obtenir la libération de tous les otages ».

Médiation de Qatar et de Joe Biden

Si le monde entier a pu assister à ces échanges, c’est grâce à la méditation de Qatar et l’implication du dirigeant du pays de l’oncle Sam, Joe Biden. « J’ai toujours insisté pour qu’une pause dans les combats s’effectue afin d’accélérer et d’étendre l’aide humanitaire destinée à Gaza et de faciliter la libération des otages. Je reste en contact avec les dirigeants du Qatar, de l’Égypte et d’Israël pour m’assurer que tous les aspects de l’accord sont mis en œuvre. » s’est-il exprimé sur X.

Lire aussi :  France: le gouvernement de Michel Barnier renversé par une motion de censure

Bilan des otages et prisonniers relâchés

Au cours de cette trêve, quatre vague d’échanges ont été enregistrés. Depuis le début de la trêve le vendredi 24 novembre 2023, Israël a libéré 150 prisonniers palestiniens. 69 otages israéliens sont repartis de Palestine. C’est au samedi 7 octobre 2023 que remonte le début de cette attaque meurtrière du mouvement islamiste. Plusieurs bombardements et des pertes en vies humaines et matérielles comme conséquence.

La question va d’ailleurs faire le menu du déplacement ce mardi 28 novembre du président iranien Ebrahim Raïssi chez son homologue de la Turquie, Recep Tayip Erdogan. Le premier déplacement du président iranien à Ankara brosse une prise de position commune vis-à-vis de la crise. « L’Iran et la Turquie continueront de travailler ensemble pour rendre permanent le cessez-le-feu temporaire et parvenir à une paix durable », a annoncé la présidence turque.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *