Constitution togolaise : le Groupe Manssah d’Alain Foka conteste toute implication dans les réformes

Mohamed Fousso
Lecture : 2 min
Alain Foka, Premier responsable du groupe Manssah.

Le groupe Manssah, présidé par le célèbre journaliste Alain Foka et basé à Lomé depuis 2023, a réagi aux allégations d’implication dans les réformes constitutionnelles en cours au Togo. Accusé d’être à l’origine des changements controversés discutés au parlement togolais, le groupe a pris la parole à travers son porte-parole pour clarifier sa position.

Dans une vidéo publiée récemment, le porte-parole du groupe a déclaré que Manssah travaille dans la transparence la plus totale et n’est en aucun cas impliqué dans les révisions constitutionnelles contestées au Togo. « Il était donc important pour nous de faire cette précision afin que personne ne soit dans l’ignorance. Le jour où Manssah sera impliqué dans une réforme constitutionnelle ou un projet de transformation institutionnelle en Afrique, vous serez les premiers informés. Nous ne travaillons pas dans l’obscurité « , a ajouté le Groupe Manssah. Il a souligné que les propositions de Manssah en matière de gouvernance et d’institutions diffèrent considérablement de ce qui se passe actuellement dans le pays.

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« Toute implication dans des réformes constitutionnelles serait divulguée publiquement »

Le porte-parole a invité le public à consulter les différentes plateformes de Manssah pour comparer leurs propositions avec la situation politique actuelle au Togo, affirmant que le groupe ne travaille pas dans l’obscurité et que toute implication dans des réformes constitutionnelles serait divulguée publiquement.

Cependant, des critiques ont émergé, accusant Alain Foka d’être davantage un homme d’affaires du panafricanisme qu’un véritable défenseur des idéaux qu’il prône. Certaines sources affirment que Foka aurait proposé la réforme constitutionnelle au pouvoir à Lomé, ce qui a été fermement nié par le groupe Manssah.

La nouvelle constitution, adoptée en mars par les députés togolais, transforme le régime présidentiel en régime parlementaire, suscitant des critiques de l’opposition qui qualifie le processus de “coup d’État constitutionnel”.

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