Les réformes proposées par le gouvernement togolais, visant à modifier la constitution pour instaurer un régime parlementaire et limiter la présidence à un unique mandat de six ans, sont largement perçues comme une tentative de Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir. L’implication supposée d’Alain Foka et de son groupe dans l’élaboration de la nouvelle constitution a suscité une forte opposition populaire.
Certains manifestes du groupe MANSSAH décrivent un système politique similaire à celui proposé par le gouvernement togolais, ce qui a contribué à l’indignation de nombreux Togolais. Ils voient en Alain Foka un opportuniste qui utilise le panafricanisme à des fins lucratives, d’autant plus qu’il aurait installé son entreprise au Togo. Ses détracteurs estiment qu’il a abusé de sa notoriété pour promouvoir un régime politique défavorable à la population.
LIRE AUSSI : Togo : l’Aéroport de Lomé fixe de nouvelles restrictions pour les accompagnateurs de passagers
Malgré l’absence de réaction officielle d’Alain Foka, les médias locaux, notamment le quotidien « Liberté », ont relayé les accusations selon lesquelles il chercherait à tirer profit de la situation politique au Togo, au détriment de la population. Cette crise constitutionnelle révèle un profond désir de changement et de justice chez les citoyens togolais, qui appellent à une transition politique et à la libération des prisonniers politiques.
En somme, cette controverse met en lumière la complexité des enjeux panafricanistes dans un contexte de pouvoir contesté, où les actions d’Alain Foka sont scrutées avec attention.