Le porte-parole du gouvernement béninois, a donné de nouvelles précisions sur le débat en cours sur une possible limitation des naissances dans le pays. Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur les raisons pour lesquelles, il faut faudra contrôler les naissances et a reprécisé l’objectif d’une assise nationale sur le sujet.
De nouvelles précisions sur le débat engagé par le Président Patrice Talon sur l’explosion démographique dans les pays d’Afrique et tout particulièrement au Bénin. Après l’annonce par le gouvernement des assises nationales qui vont connaitre la participation de toutes les couches de la société béninoise pour discuter de la question, le porte-parole, a donné d’amples détails visant à situer les amalgame sur la question.
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Pour Wilfried Léandre Houngbédji, chaque personne doit tenir compte de ses moyens pour définir le nombre d’enfants à mettre au monde. « Nous tous nous aimons les enfants, n’est-ce pas ? Mais si on aime les enfants, on ne les fait pas venir pour les faire souffrir. Si on aime les enfants, on ne les fait pas au hasard. Si on aime les enfants, on ne les fait pas par accident. Si on aime les enfants, on définit combien on est en capacité de prendre en charge comme celà se doit afin de leur offrir le meilleur afin qu’ils ne vivent pas les mêmes manques, les mêmes difficultés que leurs parents ont connues. C’est pas ce que chacun de nous devrait faire ? C’est à ça que ces assises nationales probablement vont nous inviter », a-t-il argumenté.
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Le motif réel des assises nationales
Selon les explications du porte-parole du gouvernement, les assises nationales permettront de définir la politique à mettre en œuvre en matière de démographie au Bénin. « Est-ce que c’est mal penser que de dire qu’on va mettre le débat sur la table et toutes les parties prenantes vont apporter leur réflexion, leur contribution et nous allons voir si ce que nous avions fait jusque-là nous as permis d’améliorer notre niveau général de bien-être, est-ce que nous devons continuer ainsi ou bien nous gagnerions à revoir nos paradigmes en matière de croissance démographique pour qu’à terme, l’objectif de bien-être intégral pour tous et pour chacun soit atteint», a-t-il expliqué avant de préciser qu’à ce stade des discussions, rien n’a encore été décidé.
Les assises nationales, va-t-il ajouter devraient pouvoir nous dire «dans quel sens nous devons aller pour notre pays, aujourd’hui et demain afin que lui-même le Bénin, ndlr) et chacun de ses enfants tirent le meilleur des ressources dont nous disposons collectivement ».