Corruption : le Royaume-Uni sanctionne Isabel dos Santos et 02 autres oligarques

Casimir Vodjo
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Isabel dos Santos

Le gouvernement britannique a annoncé, ce jeudi 21 novembre 2024, des sanctions contre la femme d’affaires angolaise Isabel dos Santos, ainsi que les oligarques ukrainien Dmytro Firtach et letton Aivars Lembergs. Ces personnalités sont accusées d’avoir détourné les richesses de leurs pays à des fins personnelles.

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Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni a détaillé les mesures prises à l’encontre de Isabel dos Santos, Dmytro Firtach et letton Aivars Lembergs dans le cadre de sa politique de lutte contre la corruption mondiale. Isabel dos Santos, fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, fait face à des accusations de détournement des milliards de dollars des ressources publiques angolaises à travers des montages financiers complexes.

Dmytro Firtach, un puissant homme d’affaires ukrainien, est quant à lui accusé de collusion avec des responsables politiques pour obtenir des contrats publics frauduleux. Aivars Lembergs, ancien maire de la ville lettone de Ventspils, aurait utilisé sa position pour extorquer et blanchir de l’argent à grande échelle.

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Des sanctions financières et diplomatiques

Les sanctions imposées comprennent : le gel des avoirs des personnes sanctionnées au Royaume-Uni, une interdiction de voyager sur le territoire britannique et une restriction des transactions financières avec des entreprises ou institutions basées au Royaume-Uni.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la politique de sanctions mondiales anticorruption mise en place par le gouvernement britannique en 2021, destinée à cibler les acteurs impliqués dans des pratiques illicites qui sapent les économies nationales.

Isabel dos Santos dans la tourmente

Pour Isabel dos Santos, cette décision du Royaume-Uni s’ajoute à une longue liste de difficultés juridiques et financières. Déjà visée par des enquêtes dans plusieurs pays, dont l’Angola et le Portugal, elle continue de nier les accusations portées contre elle, affirmant être victime d’une campagne de persécution politique.

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