Le Chef de l’Etat sénégalais a donné sa position sur le coup d’Etat perpétré à Niamey, dans la soirée du mercredi 26 juillet 2023 contre son homologue nigérien Mohamed Bazoum. A travers un tweet jeudi, Macky Sall a appelé à la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.
« Je condamne fermement le coup d’Etat militaire au Niger contre un président démocratiquement élu », a écrit Macky Sall formulant ainsi sa désapprobation au putsch orchestré par des militaires nigériens. En effet, dans une déclaration lue en fin de la soirée du mercredi, le colonel-major Amadou Abdramane Sandjodi, entouré de neuf autres militaires en tenue ont indiqué avoir mis « fin au régime » de Mohamed Bazoum.
Pour le président sénégalais, « la prise de pouvoir par la force est inacceptable ». Par conséquent, Macky Sall relève que « la sécurité et la sûreté du Président (Bazoum, ndlr) et de sa famille doivent être préservées et l’ordre constitutionnel restauré ».
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« La sauvegarde des acquis »
Si les dés semblent totalement pipés aux yeux des observateurs externes qui suivent la situation confuse qui a commencé tôt dans la matinée au Palais présidentiel au Niger, la victime de ce coup d’Etat en ce qui le concerne a manifesté une sorte de sérénité ce jeudi matin. En effet, Mohamed Bazoum, à travers un message publié sur ses plateformes digitales, porte l’espoir que « les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés ». Le dirigeant démocratiquement élu, se rassure d’ailleurs que « Tous les nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront. »
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La CEDEAO en mission de médiation
Réagissant dans la journée du mercredi alors que Mohamed Bazoum, était encore président du Niger quand bien même, il est retenu par les militaires putschistes, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a condamné fortement l’assaut contre le président nigérien, et président en exercice de l’Uemoa. Le président de la CEDEAO, Bola Tinubu, a dépêché une mission de négociation à Niamey. Cette mission conduite par Patrice Talon, Chef de l’Etat béninois qui va certainement tenter de sauver ce qui est encore possible.