Elu président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Dorothé Sossa est officiellement entré dans l’exercice de ses fonctions mercredi 7 juin dernier à l’issue d’une cérémonie de passation de charges entre lui et son prédécesseur Razack Issifou Amouda. Dans son discours lors de la cérémonie, il a donné des assurances aux béninois.
Dorothé Sossa veut maintenir la flamme du constitutionnalisme béninois allumée avec la septième mandature à la Cour constitutionnelle. C’est l’assurance que le successeur de Joseph Djogbénou et Razack Issifou Amouda a donnée aux béninois lors de sa prise officielle de service en tant que président de la haute juridiction. « Ce que mes collègues et moi pouvons et devrons affirmer ici et maintenant, devant vous tous, autorités à divers niveaux, parents et amis, c’est de continuer à garder la flamme du constitutionnalisme béninois allumé », a-t-il déclaré.
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Quatre promesses capitales tenues
Sur les inquiétudes que pourraient nourrir ses compatriotes pour sa proximité avec le Chef de l’Etat Patrice Talon à qui il doit d’ailleurs, sa désignation pour siéger au sein de cette cour, le juriste rassure que la septième mandature sera « tout à la fois ». Dorothé Sossa fait alors quatre promesses capitales notamment sur les décisions qui seront rendues par la haute juridiction sous sa présidence. A le croire, la septième mandature sera à la fois:
- le dernier rempart des citoyens qui pensent que leurs droits sont bafoués par les pouvoirs publics ou par d’autres particuliers ;
- l’arbitre impartial de la régulation du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics ;
- le garant de la pureté de l’ordre juridique ;
- le certificateur du choix populaire des dirigeants politiques nationaux.
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La Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction du Bénin en matière de constitutionnalité. Composée de sept membres, c’est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. Les assurances de la septième mandature sur la nature des décisions qui seront rendues pourront être appréciées prochainement. Pour l’heure, difficile d’attester de la sincérité des assurances de Dorothé Sossa. Les béninois attendent donc de le voir, lui et ses collègues à l’œuvre pour se faire leur idée.