La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est penchée sur le dossier du commissaire adjoint du Commissariat du 1er arrondissement de Cotonou ce jeudi 22 mai 2025. Inculpé pour abus de fonction dans une affaire de viol présumé, il aurait perçu de l’argent pour entraver la procédure.
Un officier de police du commissariat de Tokplégbé, à Cotonou, est au cœur d’un scandale judiciaire. En effet, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert jeudi 22 mai 2025, la première audience du procès d’un ancien deuxième adjoint du commissaire du 1er arrondissement de Cotonou, affecté au commissariat de Tokplégbé. Accusé d’abus de fonction dans une affaire de viol, l’officier est soupçonné d’avoir perçu 300 000 francs CFA pour entraver les poursuites contre l’agresseur présumé.
Ainsi, selon les informations de Libre Express, le parquet spécial a décidé de son placement sous mandat de dépôt depuis le vendredi 2 mai dernier. Face au juge, l’accusé est resté calme. À la question du président de céans sur sa responsabilité dans les faits, il répond : « L’argent ne m’était pas destiné », tout en plaidant non coupable.
Son avocat, Me Maxime Codo, s’est constitué pour assurer sa défense, tandis que l’Institut national de la femme (INF), par l’intermédiaire de Me Saïzonou Bédié, s’est également constitué partie civile.
Le juge, après avoir procédé à l’inculpation, a estimé nécessaire la comparution de la victime et du responsable du commissariat, avant de statuer plus avant. Ainsi, il a décidé de renvoyer le dossier au jeudi 19 juin 2025, tout en maintenant le commissaire adjoint en détention.